Accéder au bonheur et au plaisir de vivre peut être un chemin ardu et semé d’embûches.

L’insécurité affective et psychologique contribue souvent à complexifier cette quête.

Aux racines de ce sentiment d’insécurité affective et psychologique, on trouve le plus souvent :

  • Des difficultés de construction de soi à l’enfance ou à l’adolescence. Ces difficultés sont souvent liées à des évènements traumatiques ou difficiles.
  • Des difficultés dans le temps présent telles que séparation, problèmes professionnels, etc…

Ce sentiment d’insécurité psychologique et le manque de confiance en soi qu’il entraîne ont un impact sur la capacité à ressentir des moments de plaisir et de bonheur.

Pour la plupart d’entre nous, le plus difficile est d’accepter la vie comme elle vient… Faire avec les évènements qui nous arrivent même si cela ne correspond pas à ce que l’on veut.

Ce sont bien souvent des frustrations liées à un idéal ou une exigence démesurée que nous avons surtout par rapport à nous-mêmes mais aussi aux autres. Ces frustrations créent de la souffrance ou une difficulté à ressentir du plaisir dans notre vie.

L’acceptation du réel tel qu’il est et des émotions positives et négatives qu’il génère est essentiel pour accéder à des moments de plaisir et de bonheur.

L’acceptation permet d’être dans un état de disponibilité intérieure par rapport à ce qui nous arrive en bien ou en mal.

Cet état nous permet de faire un pas de côté et d’arrêter de réagir en mode automatique à toutes les situations. Au lieu de cela, nous pouvons choisir nos réactions et de les ajuster.

Nous nous rendons disponible pour focaliser notre attention sur des moments de plaisir et ressentir un état de bonheur.

Accepter la réalité c’est aussi valider que le bonheur ne peut pas être permanent. Il est complètement normal d’avoir des émotions positives, négatives ou neutres.

Comprendre que le bonheur ne peut pas être permanent, c’est déjà un premier pas vers le bien-être.

Pourquoi ?

La connaissance intérieure de soi-même nous aide à dégager de l’espace mental.

Identifier nos émotions et nos pensées nous permet de choisir de les laisser passer sans nous envahir.

Nous devenons ainsi plus capables de faire face aux évènements et nous y adapter en gagnant en confiance en soi.

La conséquence, c’est que nous apprenons à repérer les moments de détente et de plaisir… Et nous sommes un peu plus libre pour être en mesure d’en profiter.

On sort d’une mode de pensée « survie psychique » pour rentrer dans un mode de pensée axée sur une forme de tranquillité intérieure.

La tranquillité intérieure est un effort de tous les instants. C’est faire l’effort de ne plus s’identifier à ses pensées ou à ses émotions. On les considère pour ce qu’elles sont : elles existent et on peut les laisser passer en se focalisant sur le moment présent.

En apprenant à arrêter de vivre dans la peur ou l’anticipation anxieuse, les difficultés ne disparaissent évidemment pas.

Nous reprenons juste le pouvoir en ne leur accordant que l’espace qu’elles méritent. Ni plus, ni moins… Ce qui, la plupart du temps, nous simplifie largement la vie.